En islandais lopa = laine + peysa = pull, le traditionnel pull en laine vierge de mouton est un must-have si vous voulez ramener quelque chose de bien typique de votre séjour en terre de glace et de feu…
Le fameux lopapeysa voit le jour au milieu du 20ème siècle, au moment où les importations remplacent les vêtements traditionnels, au moment aussi où les islandais veulent montrer au monde leurs compétences, connaissances et savoir-faire autour de la laine de mouton, produite en abondance localement.
C‘est dès 1944, quand l‘Islande gagne son indépendance du Danemark, que le lopapeysa devient une réelle tradition et un symbole national.
Après la crise de 2008, la conjoncture et la mentalité change, on revient à un ‘‘mode de vie plus simple‘‘. Le boom du tourisme ensuite, fait de lui aujourd‘hui un produit emblématique à ramener en souvenir.
En fait, ce lopapeysa a des caractéristiques bien à lui : la pure laine vierge de mouton assure un tricot léger, chaud, résistant et imperméable.
Observez les fermiers dans le pays, ils portent tous un lopapeysa (dites-nous si vous en voyez un avec une veste !)
La laine est constituée de fibres externes, longues, dures et résistantes à l’eau, ainsi que de fibres internes, fines, douces et isolantes. Celle-ci est très peu filée (donc assez ‘‘poilue‘‘) ce qui la rend assez difficile à tricoter mais préserve toutes ses qualités.
En effet, le mouton islandais est unique : il a été protégé de tout mélange par des siècles d‘isolement (ben non, le mouton ne sait pas nager…), habitué au climat rude pendant de longs mois, ce qui lui donne une qualité de laine sans pareil, aux couleurs très naturelles (écru, marron foncé, gris anthracite et noir). Ce sont ces couleurs que l‘on retrouve dans la majorité des lopapeysa traditionnels.
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À partir de 1150€
DécouvrirIci on tricote tout d‘un seul coup avec des aiguilles circulaires, les manches avec 4 aiguilles (comme pour les chaussettes), une par une, que l’on raccorde ensuite au corps.
C‘est alors que l‘on commence le plastron avec différents motifs et couleurs variées, principalement localisé sur les épaules. On termine l‘ouvrage par l‘encolure (et là, taaaddddaaaaa l’oeuvre d’art est terminée !).
Si vous souhaitez faire un gilet, pas de problème, on coupe le devant et on ourle en y intégrant une fermeture à glissière ou bien de beaux boutons !
Sur Reykjavík, plusieurs boutiques proposent le matériel et la laine islandaise.
Si vous n’avez pas la fibre manuelle, aucun souci ! Vous pourrez acheter un bel exemplaire à l‘Association Islandaise de Tricot (the Handknitting Association of Iceland) ou à la Croix Rouge (Rauði Krossinn), où des islandais tricotent à la main et vendent leurs produits directement.
Vous aurez ainsi la garantie d’un produit 100% made in Iceland !
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