Destination Islande est une agence qui a d’abord été créée pour développer et assurer l’organisation et l’encadrement de voyages d’aventure en Islande. Nos racines sont là, dans les montagnes, et dans les voyages de trekking et de randonnée. Et notre expertise, bien qu’elle se soit bien développée et élargie depuis nos débuts, n’est jamais mieux mise à profit que dans l’élaboration de ce type de voyage.
Que cela soit pour une famille, un groupe d’amis, un club de marche, un comité d’entreprise, ou bien encore une fondation ; que vous soyez un petit groupe à la recherche d’une expérience intimiste ou que votre projet soit plus ambitieux, nous saurons vous accompagner dans la création d’un voyage en Islande à la carte et en respectant au mieux vos attentes et vos contraintes.
L’Islande, on ne le répétera jamais assez, est un véritable paradis des trekkeurs. Que cela soit pour un trekking en liberté avec carte détaillée et roadbook, ou bien dans le cadre d’un groupe accompagné, avec ou sans véhicule d’assistance pour le transport des bagages, vous pourrez ici goûter aux joies pures et inégalables de la marche en région sauvage et isolée. Un trekking de 2 à 3 jours vous permettra par exemple d’enjamber le col de Fimmvörðurháls entre les glaciers de Mýrdalsjökull et Eyjafjallajökull, de faire le tour du massif volcanique des Kerlingarfjöll ou bien encore de longer le canyon de Jökulsárgljúfur entre Dettifoss et Ásbyrgi. Une expédition d’1 mois vous permettra d’entreprendre la traversée intégrale de l’Islande depuis la côte nord de l’île jusqu’à sa pointe méridionale. Entre ces deux extrêmes, le royaume des possibilités est infini.
Pays de feu, de glace, de montagnes et de déserts, l’Islande est un paradis pour les promeneurs ! Lancez-vous à la conquête des volcans et des glaciers et découvrez une terre parsemée de lacs, de cascades et de sources chaudes. Partez en promenade le long des côtes sauvages de l’île, à la découverte de criques, de longues grèves et de falaises… Escaladez les sommets du pays, tour à tour tapis de mousse, colorés par la géothermie ou bien encore recouverts de scories volcaniques.
Aux confins de l’Atlantique Nord, au milieu de paysages parmi les plus féeriques et spectaculaires qui soient, ne manquez pas de découvrir à pied les plus beaux sites du pays. Pas nécessaire pour cela de vous lancer dans des treks au long cours, bien que l’Islande se prête aussi à merveille à ce type d’expérience. Bien souvent, des courtes balades d’1 à 2h ou bien, pour les plus gourmands, de longues randos à la demi-journée ou à la journée, suffiront amplement à vous procurer une énorme satisfaction. À l’occasion d’un autotour, ou bien si vous préférez circuler à bord des bus de ligne qui parcourent l’île durant les mois d’été, demandez-nous de vous orienter en vous fournissant des cartes et descriptifs de rando afin de ne rien rater ! Voici une petite sélection des sites à ne pas manquer si marcher au milieu d’une nature sauvage et indomptée fait partie de vos objectifs à l’occasion d’un séjour en Islande.
Ne sous-estimez cependant pas l’Islande, son climat et les difficultés de terrain qui lui sont propres, et ne manquez jamais de vous adresser à un spécialiste de la destination avant de vous lancer dans une aventure qui sinon, risquerait de ne pas correspondre à vos attentes et, surtout, à vos capacités !
Peu de pays se prêtent aussi bien que l‘Islande à l‘exploration d‘une nature sauvage, magnifique et variée. Quand elle ne se fait pas totalement absente, la présence de l‘homme y est toujours discrète. Il n‘y a donc pas besoin d‘aller bien loin avant de découvrir des paysages grandioses si l‘on suit les routes et pistes d‘Islande en voiture, en bus ou – pour les plus courageux ! – à vélo. Cependant, on ne mesure jamais aussi bien la beauté de cette île et la variété de ses paysages qu’en s’aventurant à pied à l‘écart de ses rares îlots de civilisation et de ses sites touristiques incontournables !
Que cela soit à Landmannalaugar, à Mývatn, à Skaftafell ou à Þórsmörk pour ne citer que ces quelques sites, de nombreux sentiers balisés permettent de s‘éloigner très rapidement des hommes et d‘être confronté à une nature sans limite où la satisfaction d‘un isolement complet est presque toujours garantie. À l‘occasion de randonnées courtes ou d‘une journée complète, vous pouvez ainsi goûter à la véritable dimension de l‘Islande, celle qui se déguste le long de sentiers où la végétation rase, voire inexistante, n‘a aucune emprise sur des panoramas à 360°c, et où le moindre petit sommet vous ouvre des perspectives spectaculaires sur des pans entiers de l‘île. Mais en dehors de ces sentiers balisés, il existe aussi une multitude de randonnées faciles que vous aurez plus facilement l‘occasion de découvrir en réservant votre voyage par le biais d‘une agence locale qui pourra ainsi partager avec vous sa connaissance du terrain, que cela soit dans le cadre d‘un autotour grâce à l‘assistance d‘un roadbook et de cartes topographiques détaillées, ou d‘un voyage en groupe sous la houlette d‘un guide expérimenté.
Pour ceux qui ne rechignent pas à l’idée de marcher plusieurs jours de suite à raison de 4 à 8h par jour dans des conditions climatiques changeantes et parfois difficiles (bien que pas autant qu’on pourrait le penser…), le trek itinérant reste cependant la meilleure façon d‘explorer les secrets et les trésors naturels les mieux préservés de l’île. De bivouacs perdus au milieu de nulle part en refuges de montagne isolés, on peut ainsi s‘aventurer dans les recoins les plus spectaculaires de la réserve naturelle de Fjallabak ou du Parc National du Vatnajökull, dans le cœur du massif rhyolitique de Lónsöræfi ou au milieu des paysages volcaniques des Kerlingarfjöll, en marge de glaciers immenses ou le long de rivières tumultueuses entre Langisjór et Eldgjá… Cependant, en dehors du fameux sentier balisé de Laugavegur qui rallie Landmannalaugar à la vallée de Þórsmörk dans le sud du pays, puis continue jusqu’à Skógar par le col de Fimmvörduháls, les points de repère deviennent très rapidement inexistants. Si l‘on veut accéder aux régions les plus sauvages – et certains diront « les plus belles » – de l‘île, faire appel à un guide expérimenté devient alors une nécessité pour qui n‘est pas familier avec le pays, son climat capricieux et ses petits dangers qui peuvent rapidement prendre des proportions énormes pour qui ne sait pas les prévenir (difficulté d’orientation et de lecture du terrain, passages à gué plus ou moins périlleux, cartes topographiques parfois peu détaillées voire imprécises, etc.).
Le trekking en Islande peut se faire avec ou sans sac-à-dos. Marcher avec un sac-à-dos en transportant sa nourriture, son sac-de-couchage, sa tente, etc., n‘étant pas à la portée de tout le monde, vous pouvez opter pour un trek assisté par un véhicule 4×4. Vous n‘avez alors qu‘un sac de jour léger à porter pendant la journée et pouvez ainsi découvrir avec plus d‘aisance les sites les mieux préservés du pays avec, en prime, l‘assistance d‘un guide expérimenté qui, le soir venu, se fera cuistot et vous mijotera des repas copieux et savoureux.
Explorez nos exemples d’itinéraires qui vous permettront de découvrir la nature époustouflante au cours d’un voyage en Islande unique…
Nos treks accompagnés peuvent être réalisés de la fin du mois de juin à la mi-septembre, avec un véhicule de soutien 4×4 pour le transport des bagages et de la nourriture, ou bien en autonomie pour une formule plus économique mais aussi plus sportive, s’adressant à des marcheurs aguerris.
Certaines années, en début de saison (fin juin – début juillet), si le redoux printanier et la fonte des neiges ont été tardifs, l’accès à certains lieux d’étape peut s’avérer être problématique, voire impossible pour le véhicule de soutien. Si vous envisagez une formule de trek avec une logistique de transport des bagages et de la nourriture, nous vous conseillons alors d’envisager un départ à partir de la mi-juillet si vous voulez éviter toute complication. Avant cela, nous pourrons également vous proposer ce type de prestations mais avec une mise en garde quant à l’accessibilité de certaines étapes.
Pour une formule avec des nuits sous tente, nous vous conseillons de vous en tenir à la période de début juillet à fin août, les conditions météorologiques étant notablement plus fraîches après cela (première gelées nocturnes), et occasionnellement plus difficiles (premières tempêtes automnales et premières neiges parfois précoces). Mais la fin août et le début du mois de septembre ont aussi leurs avantages : retour de la nuit et des premières aurores boréales, lumières d’automne magnifiques, accalmie marquée du flux touristique…
Ceci étant dit, il est absolument impossible de prévoir la météo en Islande. Les conditions peuvent varier grandement d’une année sur l’autre et sont complètement imprévisibles, même à très court terme. Pluie et soleil, douceur et froid, grands vents et calme plat… Tout est possible, même en l’espace de quelques jours, et il faut donc être paré à toute éventualité ! L’Islande, c’est le pays des « 4 saisons possibles en une journée »
Les meilleures saisons pour marcher sont donc les suivantes :
Pour véritablement apprécier la marche en Islande, il est hors de question de lésiner sur votre équipement.
Des chaussures en cuir ciré ou en Goretex sont indispensables. Elles doivent bien prendre votre cheville, être dotées de semelles semi-rigides de type Vibram et vous devez surtout prendre soin de les « casser » avant votre départ afin d‘éviter les ampoules.
La stratégie vestimentaire du « multi-couche » est de loin la mieux adaptée : la météo change très rapidement en Islande et vous devrez ôter et remettre des couches de vêtements plusieurs fois par jour. Des vêtements de pluie en Goretex pour le haut et le bas du corps sont indispensables (pantalons, veste, et pourquoi pas des guêtres) : ils vous protégeront de la pluie et du vent. Un bonnet et des gants doivent aussi être du voyage et ce, même en été où l’effet combiné de la pluie et du vent peut rapidement faire chuter la température ressentie. Il faut bannir le coton de votre équipement (jeans, t-shirts…) et lui préférer des fibres synthétiques qui sèchent rapidement et pourront ainsi mieux vous garder au sec et au chaud. Des vêtements chauds de type laine polaire ou pull en laine ne doivent pas être oubliés au fond du placard, de même que des sous-vêtements longs pour les soirées fraîches et les nuits sous la tente, même en été.
Pour ceux qui voudraient faire de longues randonnées ou du trekking sous toutes ses formes, l‘utilisation de bâtons de marche est conseillé. Ils sont le meilleur outil pour préserver vos articulations (genoux, chevilles, hanches…) sur des terrains le plus souvent irréguliers, voire difficiles (sable, mousse, champs de lave, etc.). Lors des trekkings, les bâtons de marche sont également très utiles pour les passages à gué de ruisseaux et de rivières qui peuvent être nombreux. Outre des sandales résistantes à l’eau ou des souliers en néoprène, ils vous assureront une plus grande stabilité dans une eau parfois glaciale et sur le lit de rivières souvent rocailleux.
Pour les longues randonnées et les treks assistés, un sac-à-dos de jour de 30 litres doté d’une cape de pluie est suffisant. Pour les treks avec portage de sac-à-dos, un sac de 60 litres minimum avec une cape de pluie est à conseiller, mais prenez garde de ne pas vous charger de choses inutiles sans pour autant rien oublier d’indispensable !
Si vous couchez sous tente, optez pour un matelas de sol léger et pour un sac-de-couchage -5 à -10c° qui vous procurera un confort appréciable lors des nuits estivales parfois fraîches (N.B. : les refuges sont quant à eux chauffés et dotés de matelas). Pensez à protéger toutes vos affaires avec des sacs plastiques résistants.
Dotez-vous aussi d’une petite trousse de premiers soins pour guérir tous les petits bobos du quotidien. À partir du mois d’août, quand la nuit commence progressivement à refaire son apparition, une lampe frontale est très utile. Pour finir, n’oubliez pas votre appareil photo, des piles ou batteries de rechange, et de nombreux mégabytes de cartes mémoires ! Pensez à bien protéger le tout de l’humidité, du froid, de la poussière et du sable avec l’aide de sacs étanches par exemple.
Météo : Météo changeante et parfois difficile : vent, pluie, froid. Respectez bien la liste d’équipement fournie à l’inscription pour apprécier pleinement votre voyage. Un mental à toute épreuve s’avérera aussi être un gros plus dans l’éventualité d’une météo particulièrement défavorable.
Préparation physique : Entraînez-vous bien dans les mois et semaines précédant votre départ, et partez avec des chaussures déjà bien faites à vos pieds. Un bon cardio et de l’endurance sont indispensables pour apprécier une expérience de trek.
Difficulté du terrain : Terrain très irrégulier, utilisation de bâtons de marche fortement recommandée : moraines, sable, champs de lave, passages à gué, etc. Si vous avez des problèmes d’articulations (chevilles, hanches, genoux), nous vous conseillons de consulter un spécialiste afin de vous assurer que vous serez bien en mesure de réaliser votre trek.
Problèmes de santé, vertige et allergies : Si vous souffrez de vertige sévère, d’une condition médicale ou physique pouvant affecter votre trekking, ou si vous souffrez d’allergies, merci de nous en aviser à l’inscription.
Extensions à la carte : Rando-liberté, autotour, séjour à Reykjavík, Groenland… Notre agence est aussi spécialisée dans l’organisation de séjours à la carte pour les personnes voyageant en autonomie. Ne manquez pas de nous demander un devis à la carte pour l’ensemble de votre séjour, en complément de votre trek accompagné !
Explorez nos exemples d’itinéraires qui vous permettront de découvrir la nature époustouflante au cours d’un voyage en Islande unique…
Région du Fjallabak : Elle est située dans le sud du pays, au nord des glaciers Eyjafjallajökull et Mýdalsjökull, et à l’ouest du Vatnajökull. Outre le fait qu’elle est sans conteste l’une des plus belles et plus diversifiées du pays en termes de paysages, cette région offre plusieurs avantages logistiques indéniables permettant de limiter au maximum les coûts d’un trek : accessibilité en bus de ligne à moindre coût, proximité de Reykjavík et de l’aéroport international de Keflavík, refuges et campements accessibles pour un véhicule de soutien 4×4. De plus, cette région englobe des sites parmi les plus renommés de l’île (Landmannalaugar, le volcan Hekla, la vallée de Þórsmörk, le canyon d’Eldgjá) et une multitude d’autres sites tout aussi spectaculaires bien que moins connus (Langisjór, vallées de la Tungnaá et de la Skaftá, le désert de Mælifellssandur et les prairies de Landmannahellir, les massifs du Torfajökull et du Tindfjallajökull…). Tous ces facteurs combinés font du Fjallabak la zone de trek privilégiée par la vaste majorité des marcheurs en Islande.
Que cela soit sur le site de Landmannalaugar, le plus célèbre de la région, ou bien sur les bords du lac Langisjór, zone ignorée (dieu soit loué !) du tourisme de masse, le Fjallabak est sans conteste la région la plus propice à la randonnée !
Accessible aussi bien en bus de ligne qu’en véhicule de location 4×4, le site de Landmannalaugar est le point de départ de superbes randos de 2 à 8h et méritera bien une escale de 1 à 3 jours complets pour les mordus de la rando et du grand air ! Attaquez-vous aux sommets de Bláhnúkur, Háalda, Hraftinnusker ou bien encore Breinnisteinsalda. Dernière ces noms aux consonances barbares se cachent des paysages à couper le souffle, mais aussi de vraies touches de poésie : « le pic bleu », « la haute vague », « l’écueil d’obsidienne », « la vague de souffre »…
Uniquement accessible en véhicule de location 4×4, et non sans suivre les conseils d’experts connaissant bien la région qui est sauvage et reculée, n’hésitez pas non plus à explorer les environs du lac de Langisjór, « la longue mer » et du massif des Fögrufjöll, « les belles montagnes ». La toponymie par ici ne ment pas sur la marchandise, car depuis leur sommet, les vues sur le lac d’un côté, et sur le delta que forment les sources de la rivière Skaftá de l’autre, sont absolument exceptionnelles !
Viknaslóðir et Lónsöræfi : Région moins fréquentée car plus éloignée de Reykjavík, l’Est de l’Islande abrite également de très belles surprises pour les amateurs de randonnée et de trekking. Ainsi, la région côtière située entre les fjords de Borgarfjörður eystri et de Seyðisfjörður (trek de Viknaslóðir), de même que les montagnes de la réserve naturelle de Lónsöræfi, située à l’est du glacier Vatnajökull entre le sommet de Snæfell et la baie de Lónsvík, offrent de superbes alternatives à la région du Fjallabak, parfois victime de son succès. L’accès à ces régions épargnées par le tourisme de masse est cependant plus onéreux car il nécessite entre autres un acheminement en avion depuis Reykjavík. Par contre, contrairement à la région du Fjallabak où les refuges sont généralement complets des mois et des mois à l’avance, ceux de ces régions sont rarement pleins et peuvent donc présenter une solution intéressante pour les groupes qui s’y prendraient un peu tard pour réserver leur voyage et ne concevraient pas de dormir sous tente. Quant au transport des bagages et de la nourriture, si la présence d’un véhicule de soutien 4×4 est possible pour le trek de Viknaslóðir entre les fjords de Borgarfjörður eystri et de Seyðisfjörður, seule une formule en autonomie complète est envisageable pour la région de Lónsöræfi.
Hornstrandir : Située à l’extrémité nord de la péninsule des fjords du Nord-Ouest, la réserve naturelle des Hornstrandir est sans conteste la zone de trek la plus isolée et sauvage de l’île. Uniquement accessible par la mer au départ du port d’Ísafjörður (lui-même accessible en avion depuis Reykjavík), elle est le royaume du renard arctique. On n’y trouve plus que quelques fermes abandonnées mais aucune infrastructure touristique (ni piste, ni refuge… rien !). L’organisation d’un trek dans cette région est donc complexe et ce type d’aventure ne s’adresse qu’à des trekkeurs aguerris. Le transport des bagages et de la nourriture peut certes être assuré par la mer mais à cause des coûts élevés propres à cette option, la majorité des marcheurs optent pour une formule en autonomie, ce qui suppose alors le portage du matériel de camping.
La côte sud : Depuis la péninsule de Reykjanes et la région de Reykjavík à l’extrême sud-ouest de l’Islande, jusqu’au cap de Vestrahorn à la pointe sud-est de l’île dans la région de Höfn, les occasions de belles balades sont innombrables ! Le long des côtes, découvrez les superbes falaises de Krýsuvíkurberg à Reykjanes, celles d’Eggjar aux îles Vestmann et l’arche de Dýrhólaey dans la région de Vík. Les promontoires de Hjörleifshöfði et Reynisfjall dans la même région offrent aussi un aperçu spectaculaire sur les sandars de la côte sud, vastes étendues de sable volcanique noir que l’on doit aux éruptions du volcan sous-glaciaires Katla.
Ne manquons pas non plus de mentionner la gorge de Þakgil et ses environs dans la région de Vík. Vous y découvrirez des paysages superbes composés de sommets verdoyants, de sandars immenses et de glaciers impressionnants. Plus près de la capitale, dans le quart sud-ouest de l’île, le massif volcanique d’Hengill, les bords du lac Þingvallavatn, les petits sommets d’Helgafell et Keilir sur la péninsule de Reykjanes, la montagne Esja qui domine la baie de Reykjavík, ou bien encore le canyon de Glymur, dans lequel tombe la plus haute chute du pays (198m), vous offriront de nombreuses options de randonnées tout à fait remarquables et pourtant, ignorées par la vaste majorité des voyageurs en Islande.
Ne pas oublier Laki, également située au sud de l’Islande qui, vous l’aurez maintenant compris, est bel et bien l’Eldorado des randonneurs et des trekkeurs, la région du Laki mérite bien une mention particulière ! Complètement isolée du reste du pays, la région est uniquement accessible par une longue piste 4×4 qui se termine en cul-de-sac sur la zone. Celle-ci fait partie intégrante du Parc national de Vatnajökull et offre de superbes possibilités d’immersion dans une nature encore préservée, mais également très fragile. Ici, comme partout en Islande d’ailleurs, ne sortez pas des sentiers, ne déplacez pas les pierres et surtout, surtout, ne touchez jamais à la végétation. Ne ramenez avec vous que des images et les souvenirs impérissables de l’ascension du sommet de Laki ou bien encore, de vos déambulations dans le dédale de lave autour du lac de Tjarnargígur.
Et le reste du pays dans tout ça ?
Que cela soit pour un trek court ou pour une aventure au long cours, nous pouvons vous guider partout où il est possible de marcher en Islande. Tour des Kerlingarfjöll, trek de Laki à Skaftafell, traversée nord-sud de l’île… Voici quelques exemples des treks de plus ou moins longue durée que nous pouvons organiser. Dans tous les cas, que cela soit pour un premier trek ou dans l’optique de découvrir de nouvelles régions de l’île, ne vous sentez pas limités aux options mises de l’avant par les moteurs de recherche sur Internet. Ceux-ci ne rendent absolument pas compte de la diversité, de la profondeur et de la qualité des choix qui s’offrent à vous en Islande, terre du trekking par excellence !
Plus à l‘intérieur des terres, impossible de passer à côté du Parc national de Skaftafell. Vous y découvrirez de nombreux sentiers tous plus beaux les uns que les autres, notamment celui qui mène jusqu’au sommet de Kristínartindar et offre des vues à couper le souffle sur les langues glaciaires et sommets environnants. Les plus endurcis pourront aussi profiter de leur passage dans la région pour entreprendre l’ascension du point culminant de l’Islande, le Hvannadalshnúkur (2109 m). Bien que cette ascension ne soit pas technique, elle s’adresse malgré tout à des marcheurs très endurants (durée de 12 à 15h et dénivelé positif de 2000m). Par ailleurs, elle doit absolument se faire avec des guides expérimentés et elle n’est généralement possible qu’au printemps jusqu’en juin, le glacier qu’il faut traverser afin d’accéder au sommet étant trop crevassé et dangereux en été.
La réserve naturelle de Lónsöræfi à l’Est du Vatnajökull et la région de Bakkagerði dans le fjord de Borgarfjörður eystri offriront deux très, très belles alternatives pour ceux qui voudront bien s’attarder dans l’est du pays, en retrait des principales voies de transhumance touristique, dans une Islande encore préservée de l’effervescence estivale qui anime le reste du pays.
Ailleurs dans l’est, il y aura la région du lac Mývatn et ses innombrables sentiers de randonnée, facilement accessibles et offrant une très grande variété de paysages et d’ambiances remarquables. À Askja, les crêtes qui dominent la caldeira du volcan offriront une récompense incroyable pour ceux qui voudront bien faire l’effort de s’attarder au milieu du plus grand désert d’Islande, au cœur d’un univers minéral et volcanique de toute beauté. Enfin, le long du fleuve Jökulsá á Fjöllum, au nord de la puissante chute de Dettifoss, de beaux sentiers vous conduiront à travers un capharnaüm impressionnant d’orgues basaltiques à Hljóðaklettar, ou bien encore sur les hauteurs du surprenant canyon en forme de fer à cheval d’Ásbyrgi. Pas de meilleur endroit possible pour contempler ce qui n’est rien d’autre que l’empreinte de Sleipnir, le fabuleux cheval à huit jambes du dieu Odin !
L’Ouest de l’Islande n’est évidemment pas en reste non plus. Ainsi, la majestueuse péninsule des Fjords du Nord-Ouest et celle non moins grandiose de Snæfellsnes sauront aussi satisfaire les marcheurs de tout poil. Que cela soit le long des énormes falaises de Látrabjarg ou celles moins connues de Svörtuloft, sur l’incroyable plage de Rauðisandur ou sur la côte tourmentée de Djúpalónsvík, ne manquez pas d’aromatiser vos vacances aux parfums iodés de l’Atlantique Nord. Paysages volcaniques aussi aux cratères d’Eldborg, de Búðahraun ou bien encore de Bersekjahraun.
Bref, il ne sera pas possible ici d’énumérer toute la panoplie des possibles… Notre conseil pour qui veut marcher en Islande : prenez votre temps et renseignez-vous auprès d’un expert de la destination pour profiter pleinement du pays et sortir vraiment des sentiers battus !
Groenland : Un mot sur notre voisin, le Groenland, île-continent qui reste aujourd’hui encore l’une des dernières frontières du voyage d’aventure… A seulement quelques heures de vol de l’Islande, on y trouve des espaces immenses et vierges, à peine effleurés par le tourisme. Que cela soit à sa pointe sud (secteur de Narsasuaq) ou le long de sa côte orientale (secteur d’Ammassalik), on y trouve des régions splendides et propices à la randonnée avec ou sans portage, le transport des bagages et de la nourriture pouvant dans certaines zones être assuré par voie maritime. Mais ailleurs (secteur d’Ilulissat et baie de Disko, Scoresby Sund et Terre de Liverpool…), à moins d’envisager une expédition en kayak de mer, le trek en autonomie avec sac à dos sera généralement de mise.
Explorez nos exemples d’itinéraires qui vous permettront de découvrir la nature époustouflante au cours d’un voyage en Islande unique…
Dans nos montagnes, les nuits se passent en refuge ou en camping, dans des conditions le plus souvent rustiques. Sacs de couchage, draps et/ou couvertures ne sont pas fournis mais nous proposons les sacs de couchage à la location (réservation indispensable avant le départ).
Refuges de montagne : À quelques rares exceptions près, les refuges sont chauffés, certains ayant même de l’eau chaude et froide courante, mais plus rarement des douches (payantes quand il y en a). Mais ces refuges sont avant tout des refuges de montagne au confort sommaire et à la promiscuité obligatoire. Vous dormez en dortoir sur des couchettes que vous pouvez être amenés à partager avec des inconnus. Mais dans cet environnement, surtout si la météo est hostile, ces refuges vous paraîtront des 4 étoiles !
Camping : Pour les formules en camping, nous fournissons des tentes pour deux, adaptées au climat islandais, ainsi que des matelas autogonflants (ou bien des matelas de type Karimat plus légers pour les formules en autonomie sans véhicule de soutien). Pour les formules avec un véhicule de soutien assurant le transport des bagages, les petits déjeuners et les dîners sont préparés et partagés sous une tente cuisine qui procure un excellent abri au froid, au vent et à la pluie. En Islande, les sites de camping sont peu (pour ne pas dire « pas ») développés comparativement à ce que l’on connait en Europe (toilettes sèches, absence de douches et d’infrastructures communes, etc.). Vous constaterez rapidement, une fois rendu sur place, que cette rusticité participe grandement à la préservation des paysages et permet de vivre une expérience de nature d’autant plus authentique. En zones protégées et contrôlées (réserves naturelles, parcs nationaux), les campings ont parfois l´allure de camp de base un peu trop fréquentés, mais dès que le trek commence et que vous vous aventurez dans des zones plus sauvages et reculées, c´est vite oublié.
Que choisir ? Étant donné la sur fréquentation de certains refuges et de la difficulté que nous éprouvons le plus souvent à obtenir de la disponibilité pour les groupes qui ne réservent pas leur voyage au moins 9 à 12 mois à l’avance, nous encourageons tous nos voyageurs à avoir l’esprit ouvert à une formule en camping, au moins pour quelques nuits. Outre le fait que des nuits en camping permettent de palier aux problèmes de disponibilité des refuges, la possibilité de nuits en camping nous permet aussi de vous proposer des itinéraires plus originaux et éloignés des sentiers battus, dans des zones où seule cette formule d’hébergement est envisageable. De plus, contrairement aux idées reçues, on dort souvent bien mieux en camping qu’en refuge, et le sommeil est alors plus réparateur. Enfin, dernier argument en sa faveur (et non des moindres), une formule en camping est toujours plus économique qu’une formule en refuge !
Nos guides : Qu’ils soient francophones d’origine ou bien islandais imprégnés de culture francophone, nos guides vous accompagneront dans la langue de Molière dans votre aventure. Mais des voyageurs anglophones peuvent également vous accompagner, la majorité de nos guides pouvant également s’exprimer dans la langue de Shakespeare ! Connaissant l’Islande et ses montagnes comme le fond de leur poche, nos guides n’hésiteront pas à vous faire découvrir les plus beaux sites des régions que vous visiterez, bien souvent en retrait des sentiers principaux. Quand le programme le permet, le guide adapte la difficulté des étapes de marche à la météo et au niveau du groupe. Mais ne vous engagez pas dans un trek en Islande sans vous préparez physiquement et vous assurer au préalable d’être en mesure de réaliser ce type de voyage.
Nos chauffeurs : Pour les formules avec un véhicule de soutien 4×4 assurant le transport des bagages et de la nourriture, un chauffeur islandais anglophone sera également présent. Vous le retrouverez le soir à chaque étape de votre trek.
Votre groupe : Pour votre confort et la qualité de votre expérience en nature, nous conseillons de limiter la taille des groupes de trek et de randonnée à 16 personnes maximum. Pour les groupes de plus grande taille, un assistant-guide, un guide supplémentaire, voire un second véhicule de soutien, seront bien souvent à prévoir afin de faciliter la logistique du voyage et de préserver la qualité de votre expérience, ce qui limitera toute économie d’échelle que vous pourriez espérer réaliser. Enfin, dans tous les cas, une participation active est toujours attendue de la part de chaque participant pour les tâches du quotidien : chargement et déchargement du matériel de cuisine et de la nourriture dans le véhicule de soutien, aide à la préparation des repas sous la direction du guide, vaisselle, montage et démontage du campement pour les formules en camping.
Avec un véhicule de soutien assurant le transport des bagages : Vous aurez l’occasion de déguster du poisson frais, de la viande d’agneau, d’excellents produits laitiers, de succulentes soupes… Les Islandais produisent sous serre divers légumes frais : tomates, poivrons, concombres, laitues, champignons de Paris… Les pommes de terre locales sont fermes et parfumées, de même que les carottes qui sont souvent cultivées sans traitement. Petits déjeuners et dîners copieux et variés, à base de produits locaux et préparés par votre guide avec l’aide des voyageurs. Repas de midi pris sous forme de pique-niques froids en chemin.
Trek en autonomie sans véhicule de soutien : Dans le cadre d’une formule en autonomie où vous devez porter vos bagages, la nourriture lyophilisée prend naturellement beaucoup de place et les produits frais, beaucoup moins. Quand cela est possible sur l’itinéraire d’un trek, nous pouvons cependant organiser des ravitaillements de nourriture afin de limiter le poids à porter.
Préférences et contraintes alimentaires : Si vous souhaitez que nous prenions en compte vos préférences ou contraintes alimentaires (allergies, végétarisme, intolérance au lactose…), il est indispensable de nous en aviser à l’inscription. Mais notez que si nous nous efforçons toujours de respecter au maximum les préférences et besoins de chacun, nous nous réserverons malgré tout le droit d’appliquer un supplément minimum de 10 €/jour/pers. dans le cas de régimes alimentaires très spécifiques et/ou particulièrement stricts (végétalisme, sans gluten…).